Vous rêvez d’une année sabbatique ? Et si, au lieu de rêver, vous passiez à l’action. Oui mais, direz-vous, avec quels sous ? Suivez nos pistes.

Qui n’a jamais prononcé cette phrase « je prendrai bien une année sabbatique » ? Que ce soit pour voyager, se former, faire du bénévolat, réaliser un challenge, s’occuper de sa famille ou souffler, n’a-t-on pas tous une raison de vouloir une année sabbatique ?

S’offrir une année sabbatique, les questions à se poser

Un an de pause, ça fait rêver, mais cela rime aussi avec zéro rentrée. Or, si vous avez des projets (formation, voyage…) pour ce break, il vous faut des moyens.

Alors, commencez par budgétiser votre pause carrière, en fonction de votre objectif. Un an de bénévolat pour une ONG ou un tour du monde en voilier ? Les frais seront forcément différents.

Ce budget dépendra aussi du nombre de personnes impliquées dans votre break. Vous le faites seul ou vous allez tout quitter pour voyager en famille ?

Et puis, il va falloir penser à l’après. Votre poste de travail attendra-t-il votre retour ? Vérifiez les conditions d’interruption de carrière auprès de votre employeur. Votre ancienneté, votre contrat d’emploi et votre secteur (public ou privé) peuvent jouer.

Une année sabbatique, de quel budget avez-vous besoin ?

De quoi aurez-vous besoin pour votre année sabbatique ? Normalement, vos dépenses ressembleront à celles d’une année « classique » à savoir :

• votre logement
• votre alimentation
• vos moyens de transports
• vos frais récurrents (assurances, impôts,…)
• votre habillement
• vos dépenses de santé

Fiez-vous donc à votre situation actuelle : pour une année sabbatique, vous devez disposer d’un an de salaire ou à peu près.

Cependant, vos besoins financiers dépendront de votre occupation durant cette pause. Selon qu’elle sera consacrée à lancer votre nouvelle activité commerciale ou à dormir, vos dépenses et rentrées seront forcément différentes.

Quelques idées pour financer une année sabbatique

Une fois vos dépenses calculées, vous savez de quel budget vous devez disposer. Pour le financer, explorons quelques pistes, originales ou classiques.

Comment financer votre break ? 5 moyens originaux

1. Organiser une cagnotte ou un crowdfunding. Pour réussir, il faut un projet « vendeur ». Les sites Ulule ou KissKissBankBank sont les plus connus pour un appel à financement participatif.
2. Vendre des objets au profit de votre projet (pralines, sacs en toile,…). Sachez qu’il faudra en vendre beaucoup pour financer un an de salaire.
3. Trouver un sponsor, c’est-à-dire une entreprise qui finance votre projet. Pour une telle demande, vous devrez établir un dossier solide, convaincre et disposer de compétences en communication pour relater votre parcours en mettant en avant le sponsor.
4. Travailler pour être nourri et logé ou…payé. Dans une exploitation agricole ? Consultez wwoofing pour trouver un lieu dans votre pays cible. Pas pro du travail de la terre ? D’autres activités (baby-sitting, traductions…) sont demandées sur des sites comme Helpx et Workaway.
5. Proposer des compétences « nomades ». Vous êtes traducteur, copywriter, webmaster… vous pouvez exercer à distance. Consultez les offres sur une plateforme de freelances et travaillez quelques jours pour disposer d’un budget supplémentaire pendant votre voyage, par exemple.

Financement d’une pause carrière : les 5 pistes classiques

Les pistes les plus simples, vous les connaissez :

1. puiser dans votre épargne
2. revendre une partie de vos biens
3. mettre votre logement en location
4. solliciter votre entourage
5. demander un prêt personnel

Vous le voyez, vous offrir une année sabbatique, c’est possible. Il faut juste anticiper et oser !

Le prêt personnel est approprié pour financer une année sabbatique. Néanmoins, comme tout prêt, il demande certaines garanties : la garantie de pouvoir rembourser pendant son année sabbatique et la garantie de récupérer un travail à la fin de l’année sabbatique.

Utilisez notre outil de simulation en ligne gratuit.

Sur base de votre budget, vous verrez la charge mensuelle et la durée de remboursement du prêt.